L’histoire du gyrocoptère

L’histoire du gyrocoptère

Comprendre le fonctionnement de l’autogire/gyrocoptère!

L’autogire (parfois écrit autogyre, gyrocoptère ou gyroplane) est un aéronef dont la voilure tournante et libre assure la sustentation. La propulsion est assurée par une hélice entraînée par un moteur.

Le gyrocoptère ou autogire versus hélicoptère

Inventé en 1923 par l’Espagnol Juan de La Cierva, ce concept a connu un essor important dans les années 1930.
En France, il fait partie des ULM (ultralégers motorisés). C’est l’ancêtre de l’hélicoptère.

Le gyrocoptère ou autogire C-6 de Juan de la Cierva (1925) © Wikipedia

Une machine très sûre!

L’autogire Eclipse de La Rochelle

Lorsque vous étiez enfant, il vous est sûrement arrivé de lancer ces graines de sycomore, et de vous amuser à les voir doucement retomber en tournoyant… quelque que soit la force et la manière dont vous les avez jetées….
Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’autogire fonctionne de la même manière.

Les autogires ne décrochent pas, ils ne peuvent pas perdre brutalement leur portance. Ils ne peuvent pas non plus partir en vrille car la vrille survient lorsqu’une aile décroche.

Comme les autres catégories d’ULM, les autogires sont désormais conçus par des ingénieurs aéronautiques et produits en série dans des usines spécialisées. Les pilotes, quant à eux, disposent d’une vraie formation adaptée aux spécificités de la discipline. L’ère des joyeux fous volants est donc bien révolue et les autogires sont de plus en plus en vogue. Ils sont principalement utilisés pour les loisirs, mais commencent aussi à trouver des applications en travail aérien (surveillance policière, contrôle des lignes électriques, pulvérisation agricole, etc…).